Le réseau dans le rétro
Episode 21 -> Ligne 40 : La petite ligne qui voit grand

Après le secteur hyérois dans le dernier numéro, retour à Toulon pour ce 21° épisode avec la ligne 40 .
Cette ligne n’a pas beaucoup changé sur son parcours.

Faute d’avoir trouver des infos sur sa mise en service, nous parlerons de la ligne à partir de 1985 (année à la quelle je trouve sur un plan). Le trajet de notre 40 est une boucle reliant Hôpital Ste Anne à Super Toulon via le centre-ville.

Pour cette première étude de ligne, direction l’arrêt Hôpital Ste Anne -actuel arrêt Préfecture et où la station de taxis attenante à l’arrêt était jadis le terminus).
Elle file vers le centre-ville par son itinéraire actuel, à savoir Barnier & Dardanelles. Elle dessert Liberté dans les 2 sens et l’arrêt Strasbourg. En direction de Super Toulon, elle bifurque à gauche sur la rue Fabié, tandis qu’en direction de Hôpital Ste Anne elle arrive via Clémenceau. La ligne file plain Nord en longeant le cimetière et desservant au passage l’arrêt Les Lices (dont la desserte fût un temps non lointain assuré encore par la ligne 15 ). Arrivé à Siblas elle dessert l’arrêt Victoire (actuel arrêt Siblas) et rejoint Super Toulon par l’itinéraire de nos jours. Visiblement il ne fallait pas plus d’une trentaine de minutes pour relier les 2 terminus.

Au début des années 1990, les lignes 30 (Cité Genin <> La Barre) et la 40 fusionnent pour laisser place à une nouvelle ligne 40 qui sera celle de nos jours.

Du coté des fréquences, aucunes infos sur son ancien trajet. Le plus loin remonte à 2003.
La fréquence est faible sur l’axe Super Toulon <> La Barre (La desserte de Mas du Faron sera développée par la suite).
- Du Lundi au Samedi il faut compter un passage toutes les 25 à 40 minutes en fonction du moment.
- Les dimanches & fêtes, seuls 6 allers/retours sont assurés.
A la rentrée 2017, la ligne joue dans la cour des grandes. En effet sa fréquence est augmentée et passe à 15’ en pointe et 25 minutes en heures creuses en semaine.
Les week-ends la ligne conservera sa fréquence encore 1 an jusqu’à la rentrée 2018 où elle aura la fréquence qu’on lui connait encore de nos jours.

La desserte de Mas du Faron à partir de 2003.
Jusqu’à la rentrée 2017, la desserte se fait uniquement en heures de pointe en semaine et le samedi matin à raison de 6 montées et 7 descentes.

Lors du renforcement de la rentrée 2017, ce prolongement verra son offre considérablement augmentée. La desserte est assurée toute la journée avec aux horaires creux en moyenne 1 bus sur 3 et le samedi la desserte se fera sur l’ensemble de la journée.
Les dimanches & fêtes la ligne reste cantonnée au trajet Super Toulon <> La Barre.

La desserte estivale de la ligne est rythmée par le téléphérique notamment avec un flux massif de voyageurs entre Mayol et l’arrêt Téléphérique.
L’offre dominicale estivale est similaire à celle d’avant le renforcement mais avec des renforts entre Mayol & Super Toulon.
Un temps (pour la petite anecdote) des services « croisières « assurés en bus standards étaient service avec la girouette un peu exotique « 40 Terminus Téléphérique ».

Coté matériel, les midibus ont toujours fait la loi sur la ligne du fait de l’étroitesse des rues empruntés dans certains secteurs, même si des PR100.2, GX317 et autres GX327 se sont pris pour des midibus et ont assuré la ligne faute de véhicules adaptés, mais cela reste exceptionnel.

Pour notre étude de ligne actuelle, nous prenons la direction de Mas du Faron. Ce terminus à la particularité d’être le terminus le plus haut sur le réseau.

Le terminus est situé à l’entrée du lotissement Mas du Faron.
Direction l’est sur la corniche E. Fabre et la desserte de l’arrêt Balcons (qui est le point culminant du réseau et offre une vue imprenable sur la rade)

Après une épingle bien négociée nous voilà arrivés à Super Toulon (terminus principal de la ligne).

Nous plongeons sur le boulevard Amiral Vence pour desservir l’arrêt Echelle (en sens inverse la ligne dessert les arrêts Echelle & Vence sur une rue au-dessus).
Le téléphérique est en vue, aux beaux jours cet arrêt est plein ce qui rempli vite les midibus qui se retrouvent complets.

Une fois le virage pris devant le téléphérique (où il n’est pas rare que les bus frottent le pare-choc), la ligne plonge de nouveau sur une pente assez raide (en montée les bus sont mis à rude épruve) et nous arrivons à l’arrêt 3 pins.
La ligne emprunte une courte portion de la corniche Escartefigue avant de prendre la première rue à droite et desservir les arrêts Lavoir et Chapelle.
Nous sommes sur l’avenue de Siblas avec la desserte de l’arrêt Val Fleuri. La civilisation est en approche.
A Siblas, la ligne prend sur la droite pour desservir l’arrêt Siblas (ancien arrêt Victoire). Notre 40 abandonne son trajet initial pour le rejoindre l’arrêt suivant qui fût son terminus dans la première version de la ligne. L’arrêt Préfecture offre un accès à proximité de l’hôpital Ste Anne.
Nous gardons notre trajet historique jusqu’à Liberté (que la ligne dessert uniquement en direction du Faron).
Cap plein sud sur la rue H. Pastoureau et la desserte de l’arrêt Sénès (qui remplace Liberté en direction de La Barre).

La porte principale de l’arsenal est en vue, ses bouchons aussi.

La ligne rejoint l’avenue de la république et dessert la station maritime qui offre la correspondance aux 3 lignes maritime du réseau. L’arrêt suivant Cours Lafayette est situé au pied du célèbre marché toulonnais. Nous arrivons au stade Mayol à proximité du centre commercial du même non et de la gare maritime où l’afflux de croisiéristes rempli les véhicules et les vident en fonction du sens.
Nous filons plein est sur l’avenue Tassigny qui longe le plus grand lycée de la métropole avec la desserte des arrêts Port Marchand et Circaëte. Ces 2 arrêts sont rythmés aux entrées et sorties scolaires.
Niveau scolaire ce n’est pas fini, un collège nous attend à l’arrêt Ravel, la ligne contourne le collège par le haut pour rejoindre l’arrêt. Notre 40 est la seule ligne sur cet arrêt.
Nous croisons la ligne 36B au feu suivant et arrivons au stade Fernandez avec l’arrêt Chênes Verts.
L’arrêt suivant, Audéoud, offre la correspondance aux lignes 6 & 36A et est régulièrement emprunté pour sa proximité avec les commerces.
L’arrêt Thierry est desservi, notre 40 renoue avec le passé. Elle emprunte le trajet de celle avec qui elle à fusionnée, la ligne 30 .

La boucle s’effectue dans un seul sens comme au temps de la défunte 30 et est identique à 2 exceptions. La ligne dessert l’intérieure la cité La Closerie et le terminus est situé 1 arrêt plus loin (dans les faits les arrêts Desprez et La Barre ont juste été inversés).

Après une courte pause, notre petite 40 repart direction le tumulte toulonnais en filant tout droit jusqu’à l’arrêt Thierry où elle sera de nouveau à 2 sens.